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ISBN : 9782895493044
GABRIEL, James: Les dessous de Kenasatake
Prix régulier
$12.75
James Gabriel a toujours cru qu’il finirait ses jours à Kanesatake. Il y est né, y a vécu pendant 40 ans, et croyait bien y être enterré un jour aux côtés de ses ancêtres, à savoir plus de sept générations de Gabriel, un nom donné par les Sulpiciens en mission d’évangélisation chez les « Sauvages ». Or, le voilà contraint depuis plus d’un an à l’exil et à la semi-clandestinité, en territoire ontarien. Il vit dans un modeste parc d’autocaravanes, loin de « sa » réserve, anonyme au milieu des Blancs, lui, l’ex-grand chef mohawk, le Eliot Ness amérindien, l’incorruptible dont on semble être venu à bout.
Lyndia, sa compagne depuis plus de 16 ans, une Blanche, ainsi que ses deux jeunes enfants qui ont aussi dû s’adapter aux difficiles conditions du bannissement, sont sans aucun doute ce qui lui reste de plus précieux.
Rien n’est plus urgent pour James Gabriel que de rétablir les faits au sujet de son départ précipité, alors que sa maison était vandalisée, puis incendiée, par des voyous très bien organisés qui font la loi sur ce territoire qui échappe à tout contrôle policier, quoi qu’en disent les autorités de la Belle Province, et dont il a voulu assainir les moeurs et les pratiques.
James Gabriel avait rêvé d’un monde meilleur pour les siens et, pour cette raison, on l’a chassé. Car James Gabriel est un idéaliste. Rien ne l’horripile davantage que cette étiquette qu’on a accolée, à tort ou à raison, aux Autochtones, et principalement
aux Mohawks de sa petite communauté de Kanesatake. Ce n’est pas la rage qui l’anime aujourd’hui, encore moins le désir de vengeance, mais tout simplement la foi en une justice immanente.
S’intégrer : voilà un nouveau verbe que James Gabriel n’a pas fini de conjuguer à tous les modes, puisqu’il ne prévoit pas vraiment son retour à Kanesatake à court et à moyen termes. « Tant et aussi longtemps que les voyous seront au pouvoir ». Et l’avenir, même si l’on ne peut véritablement le prédire, n’en est pas moins sombre pour ce territoire en voie de désintégration sociale accélérée, véritable Far West sans shérif et sans cavalerie pour faire régner un semblant d’ordre.
Il n’empêche que la communauté mohawk, malgré toutes ses dérives, agit comme un cocon protecteur, et que la famille Gabriel, loin des siens, doit dorénavant s’habituer à ce que le réconfort et la chaleur viennent de l’extérieur de ce dernier. Ses repères ne seront, en ce sens, jamais plus les mêmes. Même ses rêves devront s’inventer une autre mémoire, une autre cartographie du bonheur.
James Gabriel revient de l’enfer, et il nous ouvre toutes grandes les portes de son histoire, d’une autre vérité.
Lyndia, sa compagne depuis plus de 16 ans, une Blanche, ainsi que ses deux jeunes enfants qui ont aussi dû s’adapter aux difficiles conditions du bannissement, sont sans aucun doute ce qui lui reste de plus précieux.
Rien n’est plus urgent pour James Gabriel que de rétablir les faits au sujet de son départ précipité, alors que sa maison était vandalisée, puis incendiée, par des voyous très bien organisés qui font la loi sur ce territoire qui échappe à tout contrôle policier, quoi qu’en disent les autorités de la Belle Province, et dont il a voulu assainir les moeurs et les pratiques.
James Gabriel avait rêvé d’un monde meilleur pour les siens et, pour cette raison, on l’a chassé. Car James Gabriel est un idéaliste. Rien ne l’horripile davantage que cette étiquette qu’on a accolée, à tort ou à raison, aux Autochtones, et principalement
aux Mohawks de sa petite communauté de Kanesatake. Ce n’est pas la rage qui l’anime aujourd’hui, encore moins le désir de vengeance, mais tout simplement la foi en une justice immanente.
S’intégrer : voilà un nouveau verbe que James Gabriel n’a pas fini de conjuguer à tous les modes, puisqu’il ne prévoit pas vraiment son retour à Kanesatake à court et à moyen termes. « Tant et aussi longtemps que les voyous seront au pouvoir ». Et l’avenir, même si l’on ne peut véritablement le prédire, n’en est pas moins sombre pour ce territoire en voie de désintégration sociale accélérée, véritable Far West sans shérif et sans cavalerie pour faire régner un semblant d’ordre.
Il n’empêche que la communauté mohawk, malgré toutes ses dérives, agit comme un cocon protecteur, et que la famille Gabriel, loin des siens, doit dorénavant s’habituer à ce que le réconfort et la chaleur viennent de l’extérieur de ce dernier. Ses repères ne seront, en ce sens, jamais plus les mêmes. Même ses rêves devront s’inventer une autre mémoire, une autre cartographie du bonheur.
James Gabriel revient de l’enfer, et il nous ouvre toutes grandes les portes de son histoire, d’une autre vérité.