
HÉBERT, Jacques: L'affaire COFFIN
Si, après un quart de siècle, « l'Affaire Coffin » est encore la cause la plus célèbre de nos annales judiciaires, « J'accuse les assassins de Coffin » reste sans contredit le pamphlet le plus célèbre des lettres québécoises. Aucun autre n'a fait couler plus d'encre ni suscité plus de polémiques. Il a même provoqué la création d'une Commission royale d'enquête en 1964.
Le film de Jean-Claude Labrecque intitulé « L'affaire Coffin » est venu brusquement ranimer le débat et troubler à nouveau notre conscience collective au sujet de cette Affaire qui ne veut pas mourir.
Il convenait donc de republier « J'accuse les assassins de Coffin », devenu une sorte de document historique. Il convenait aussi que Jacques Hébert puisse enfin donner son opinion sur la fameuse Commission d'enquête présidée par le juge Roger Brossard, ce qu'il fait avec une verve dévastatrice dans la première partie de cet ouvrage, intitulée « Une petite autopsie de l'affaire ».
Enfin, il convenait également de republier « l'épilogue » de « J'accuse les assassins de Coffin », c'est-à-dire « Trois jours en prison ». Dans ces pages, d'une drôlerie souvent irrésistible, le pamphlétaire nous rappelle qu'il ne manque ni d'humour ni de tendresse.