LABERGE, Rosette: Rue principale (3 volumes)
Été 1966 (Tome 1 - 2019)
L'été 1966 restera bien ancré dans la mémoire des Thibault. À cause, certes, des nombreuses journées passées en famille à la plage de Shipshaw et des pêches miraculeuses de Pascal, le père, sur la rivière Sainte-Marguerite. Mais, surtout, à cause de l'annonce du divorce de Rémi, son jeune frère. Depuis que leur mère a appris la mauvaise nouvelle, non seulement elle ne parle que de ça, mais elle a continuellement la larme à l'oeil. De plus, voilà qu'elle débarque chez Simone, Pascal et leurs cinq filles plusieurs fois par semaine, ce qui commence à être lourd à porter pour tout le monde. Même pour son fils, qui se réfugie de plus en plus souvent dans son cabinet médical et à l'hôpital pour ne pas avoir à la supporter. D'ailleurs, l'arrivée d'une nouvelle et jolie employée perturbe grandement le médecin.
Hiver 1967 (Tome 2 - 2019)
Chicoutimi, 1967. Pascal et Simone avaient raison de craindre le retour de leur fille Martine. Envoyée chez sa grand-mère après sa fugue, elle compte maintenant faire payer à sa famille son exil de trois mois. Et l'adolescente est redoutablement efficace : elle devient tellement déplaisante que le seul qui ne la fuit pas est le gros chien de son père...Même si Simone a toujours aimé l'hiver, elle attend impatiemment l'arrivée des beaux jours pour se consacrer à son entreprise horticole. La première neige n'était pas encore tombée qu'elle avait déjà imaginé l'aménagement des jardins de ses clients. De son côté, Pascal réalise qu'il est davantage proche de ses collègues que de ses frères François et Rémi. Est-ce pour cela que le Dr Thibault s'investit autant pour que sa propre maisonnée de la rue principale demeure unie ? Entre ses cinq filles, sa femme, mais aussi Thierry, Françoise, Rachel et la famille élargie, il pourrait bien se retrouver devant un défi plus imposant que prévu...
Printemps 1968 (Tome 3 - 2020)
Chicoutimi, 1968. En quittant la ville, Sonia entraîne malgré elle certains proches dans son sillage, ce qui déplaît à Simone, laquelle est affectée par cette amputation familiale davantage qu'elle ne l'accepte. Et si elle affirme haut et fort qu'elle n'en veut pas à sa soeur, son attitude démontre tout le contraire. Le foyer des Thibault connaît une douce tranquillité depuis qu'Alice traîne moins souvent chez son fils. Profitant de l'imprenable vue sur la rivière Saguenay que lui offre sa nouvelle demeure de la rue principale, la vieille femme passe ses journées à bavarder avec sa belle-soeur Germaine ou à prodiguer des conseils, sollicités pour une fois. Christine aurait, elle aussi, besoin de la clairvoyance de sa grand-mère : à quelques mois de la fin de son congé d'études, elle ignore toujours ce qu'elle souhaite faire de sa vie et elle constate que ses amours tumultueuses suscitent un peu trop l'intérêt de son père.