CHARLAND, Jean-Pierre: La pension Caron (3 volumes)
Mademoiselle Précile (Tome 1 - 2020)
1937. Comme toute la province de Québec et le reste du monde, Montréal se relève encore de la Grande Dépression. Cédulie Caron, une veuve, et sa fille Précile dirigent une petite pension de famille du Quartier latin. Toujours célibataire à trente ans, Précile est fiancée depuis sept ans à Edmond, lequel est incapable de fonder une famille, la charge de ses vieux parents l’en empêchant. Cédulie suggère fortement à sa fille de rompre afin de se donner une chance de faire sa vie avec un autre homme, mais Précile s’y refuse obstinément. Au contraire, elle entend même précipiter les événements.
Louis Bujold pose ses valises à la Pension Caron après avoir perdu l’emploi qu’il occupait à Ottawa. Son nouveau travail à La Sauvegarde, une société d’assurance-vie, lui permet de faire la connaissance de Constance Nault. Il tombe immédiatement sous son charme, mais la jeune femme se montre insensible au sien. Cependant, Louis n’est pas du genre à se laisser décourager.
Des femmes déchues (Tome 2 - 2020)
1937. Depuis sa rupture, Précile Caron est devenue l’objet d’un véritable harcèlement de la part de son ancien fiancé, Edmond. Celui-ci espionne tous ses faits et gestes, la soupçonnant d’impureté avec les hommes habitant sa pension. Avec ses médisances, il écorche même la réputation de la jeune femme. Heureusement, certains de ses locataires se montrent de parfaits chevaliers servants. D’ailleurs, son nouveau pensionnaire est particulièrement aimable envers elle.
Pour Constance, le statut de mère célibataire est toujours aussi délicat. Désireuse de ne pas se retrouver au ban de la société, elle a construit de forts remparts autour d’elle. Louis, plus épris que jamais, lui offre son amitié en espérant que leur relation se transforme en union amoureuse. Il faut dire que la jalousie de Constance envers les autres femmes tournant autour de lui encourage le jeune courtisan à persévérer dans cette voie…
Grands drames, petits bonheurs (Tome 3 - 2021)
1941. La guerre fait rage depuis plus de deux ans. Ce contexte bouleverse la vie de tous, particulièrement celle des jeunes hommes célibataires étant susceptibles d’être conscrits. Et si tout le monde peut encore travailler, les produits de consommation sont rationnés. Cependant, le quotidien recèle encore de petits bonheurs.
Précile et Léandre se fréquentent toujours en cachette, essayant tant bien que mal de préserver leurs réputations. Malgré les inconvénients de cette situation, ils savent profiter de chaque instant d’intimité, dont une semaine de vacances aux Mille-Îles. À
leur retour, Léandre décide d’entamer des démarches afin d'annuler de son mariage; il a assez souffert de cette union appartenant définitivement au passé et fondée sur un mensonge. De son côté, Constance se laisse doucement convaincre de fonder une famille avec Louis. Ce dernier l’assure que jamais il ne négligera Laurent, cet enfant né hors des liens du mariage. Les deux nouvelles pensionnaires de la Pension Caron, Hélène et Lise, se soutiennent dans leur recherche d’un fiancé. Toutes les deux, à leur façon, cherche le meilleur moyen d’y arriver. Hélène, plus
timide que son amie, craint de se retrouver vieille fille. Contre toute attente, c’est plutôt elle qui aura l’embarras du choix, au grand désespoir de Lise.